Un architecte propose de transformer les routes en centrales solaires

Publié le par Don Popiet

Le "Serpent Solaire" enroberait les routes d'un treillis équipé de panneaux

Où construire des centrales solaires en ville, où l’espace est rare et cher ? « Sur les routes », propose l’architecte suédois Mans Tham, à travers un concept astucieux baptisé Solar Serpent. L’idée est fort simple : recouvrir les chaussées d’un châssis en treillis recouvert de panneaux photovoltaïques. Le tout couvrirait une grosse partie des besoins en électricité domestique des villes. Un exemple ? L’autoroute de Santa Monica, à Los Angeles (24 km de long sur 40 m de large) pourrait recevoir 600 000 m2 de panneaux, de quoi offrir une puissance maximale de 115 MW et produire 150 GWh d’électricité par an. Assez, explique l’architecte, pour couvrir les besoins du quartier de Venice (40 000 habitants). Le concept offre en outre, selon son inventeur, l’avantage de faire circuler les voitures à l’ombre, de façon à réduire les besoins en climatisation. Mans Tham propose par ailleurs de récupérer le CO2 issus des échappements pour alimenter la production de biofuel dans des bacs installés en bordure de chaussée. L’architecte n’a pas cependant chiffré le coût de son « serpent solaire ». Mais la production de l’énergie sur les lieux de consommation permettrait d’économiser considérablement sur les lignes à haute tension destinées à acheminer l’électricité depuis les centrales solaires californiennes, actuellement construites dans des déserts éloignés des centres urbains.

Image: Mans Tham

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